Les aliments ultra-transformés sont des produits alimentaires ayant subis plusieurs étapes de transformations industrielles, impliquant l’utilisation d’additifs, de substances artificielles et de procédés technologiques avancés.
En revanche, les aliments ultra transformés ne sont pas toujours ceux auxquels on pense… Mais alors qui doit-on croire ? Le label bio est-il automatiquement signe d’aliment sain ? Faut-il n’acheter que des aliments dont le nutri-score est noté A ? Ou encore scanner tout ce que l’on achète, et attendre le verdict donné par une application ?
Pour fonctionner correctement notre corps nécessite de macronutriments (protéines, lipides, glucides), de micronutriments (vitamines, minéraux, fibres …) et d’eau.
En revanche, plus un aliment est transformé et plus on perd les bienfaits de l’aliment. La densité calorique est bien souvent très importante, et la plupart des vitamines et minéraux sont détruits lors des procédés de transformation (cuisson-extrusion, mise en conserve, fumage, raffinage, hydrolyse, hydrogénation...), il en résulte donc un aliment n’apportant plus que des « calories vides ».
De plus, la vitesse à laquelle nous les ingérons puis les digérons sont affectés : on en mange davantage avant de se sentir rassasié.
Enfin ils renferment des substances néfastes, dont on ne connaît pas encore bien l’impact à long terme sur notre santé comme certains additifs, des sous-produits issus des étapes de transformation industrielle, des contaminants provenant des emballages…
Il suffit d’essayer de s’intéresser à ce que l’on mange.
Beaucoup d’aliments vendus dans votre supermarché sont plus caloriques que leurs équivalents préparés à la maison. A titre de comparaison 100g d’une préparation laitière à la vanille apporte 138kcal et 14g de sucre. Or si vous aviez pris 100g de yaourt au lait entier avec une cuillère à café de sucre vanillé il ne resterait que 87kcal et 8,7g de sucre. Et pourtant ce type de « yaourt » est bien souvent venté sans gluten et végétarien pour vous appâter, tout en vous offrant généreusement épaississants et colorants ! De même, un produit labellisé Agriculture Biologique n'est pas nécessairement sain. Il peut tout à fait avoir subit des traitements dégradant la matrice alimentaire. L'ajout d'additifs est plus contrôlé mais il peut tout à fait être pratiqué. De même l'ajout de sucre n'est pas exclu !
Pour nous aider à différencier les aliments, une autre classification est proposée par des chercheurs brésiliens et prônée par le chercheur Anthony FARDET : les aliments sur la première place du podium ne sont pas ceux aux multiples allégations nutritionnelles comme « aux céréales complètes », « vegan » ou encore « enrichi en fibres », mais sont ceux dont la liste des ingrédients sera la plus petite, et qui seront le moins transformés possible.
Principe de la classification NOVA reposant sur le degré de transformation des aliments, A. FARDET
En somme, il est préférable de privilégier les aliments des trois premières catégories qui doivent constituer la base de notre alimentation. On veillera à limiter ceux de la dernière catégorie à une fréquence beaucoup plus occasionnelle. Le Dr FARDET préconise d'ailleurs de ne pas dépasser 330kcal de produits ultra-transformés par jour pour un adulte moyen (ceci correspond par exemple à 1 baronnet glacé vanille-caramel).
En outre manger sain c'est manger simple : des aliments bruts, des aliments dont la liste ne dépasse pas 5 ingrédients. Aussi il vaut mieux bouder les aliments sur-emballés avec un packaging ultra-voyant.
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